Les Carnets du Grand Chemin

Vanitas...

Ou :

Héraclite contre l'Ecclésiaste.


Non-dits

ou : petite pièce macabre (Vallotton adorait les histoires noires)
« La vie est une fumée, on se débat, on s’illusionne, on s’accroche à des fantômes qui cèdent sous la main, et sa mort est là. »

Vallotton ne trahit pas la vérité. Il l'enrichit de doutes et d'indices. Le signifié déborde du cadre.
Toute vie déborde d'un cadre.


Les belles retrouvailles

J'aurais pu m'y attendre. Ce que je suis naïf. Mais il était bien là, niché parmi ses comparses suisses du début du 20è siècle. Retrouver Vallotton lors de la première expo post-confinement fut comme retrouver le contact avec une certaine familiarité enfouie. Dépoussiérage, décrassage.

En plus du Ballon et du Clair de Lune, appartenant au musée, et qui me provoquent toujours le même émoi, l'expo sur les avant-gardes suisses permettait de découvrir d'autres œuvres magnifiques du maître (nabi ?) suisse :


Reflets

L'original et la copie, ou "sérendipité du paysage et de l'oeuvre d'art par le prisme de la représentation et de la volonté individuelle".

Donc, tout d'abord, voici l'original :


Estive

Voila l'été. Les jours longs. La douceur. L'envie de dehors. Le désir de plus loin que le jardin.
Il est temps de se remettre aux cartes.
C'est devenu tellement plus facile de se préparer une pérégrination que d'aller au musée...
Cette année, je vais essayer de caler une journée de kayak solo entre deux jours de marche. Le plaisir des premières descentes ouvre des envies nouvelles. De la rivière (lac, mer, canal) en sus de la "montagne" (cette année, ça ne dépassera pas les 1650m, mais la densité reste la même que dans le Cézallier l'année passée). Le choix des activités accroît l'enthousiasme.


Nouvelle glisse

Et nouveau point de vue.