Tentative (globale) de liste de mes lectures de l'année, d'où il ressort que la BD est vraiment le parent pauvre, et dans laquelle n’apparaissent pas les catalogues d'expo et autres livres d'art, alors que les escapades de l'année comme la présence à Paris d'Adèle (et donc ses nombreux passages obligés chez Gibert) ont permis de bien fournir le rayonnage...
Lorsque les ondes des stations de Radio France ne diffusent plus le blabla dont je suis friand le matin en allant au travail, pour cause de "mouvement social", et que je suis saturé d'écouter en aléatoire la musique qui marne dans mon téléphone, je bloque entre deux stations "classiques", Radio Classique et France Musique (car grève ou pas, sur cette dernière radio, la programmation change finalement peu).
Le langage recompose la pensée, la trahit évidemment, l"empoétise" tout autant. Il en va de même pour les yeux. Qui peut se targuer de savoir du simple fait d'avoir vu ?
Besoin de tissus d'ameublement. Direction le marché Saint-Pierre. Évidemment, visite de l'exposition voisine, à la Halle Saint-Pierre. Lieu de quelques souvenirs, lieu d'art brut sans concession, venir ici m'a toujours profondément remué. Des expositions, désormais lointaines, avaient explosé pas mal de mes idées reçues et "grandes théories de petit monsieur" sur l'art. Dans ces semaines précédant Noël, l'installation d'une librairie éphémère double le plaisir et les percussions.
Je regarde le bilan musical de l'année 2019 (au travers du prisme de Mowno et des sites plutôt tendus vers les labels indépendants). Je vois Corridor comme Weyes Blood régulièrement en haut des classements...