Ou : "En roulant, en écoutant".
Pour la seconde fois, petit inventaire de ce qui traîne dans mon téléphone après quelques mois passés à shazamer dès qu'un titre que je ne connais pas (parce que très souvent (mais pas toujours) issu du si vaste monde de la "musique classique", souvent baroque d'ailleurs) traverse mes oreilles et m'enchante.
Bonne fin d'année !
Je pleure peu.
Plus en vieillissant, peut-être.
J'ai pleuré de tristesse, je me suis ému de moments de grâce...
Je viens de connaître ce moment d'accomplissement où tout ce à quoi j'aspire s'aligne, comme si quelque chose voulait me signifier "tout ce que tu aimes, ce à quoi tu aspires, te fait rêver, tout cela est possible, ça arrive, ça se peut".
C'est si peu de choses, l'accomplissement, l'alignement, enfin, je ne sais pas le mot, je ne connais pas le mot, je ne l'ai pas, ce truc qui te fait tellement plaisir qu'un instant tu te dis "mais, en fait, j'ai vécu pour ça".
On est une somme de riens, et je trouve que c'est la meilleure nouvelle qu'il m'ait été donné depuis longtemps.
En presque 4 ans, j'ai commis 100 chroniques d'albums pour MOWNO, auxquelles on peut ajouter quelques reports sur les trois ou quatre festivals Levitation les plus récents, et une interview.
Ça valait bien une petite compil souvenir !!
Pourquoi le plus beau du chemin semble toujours sur le flanc opposé ?
Pourquoi nous-semble-t-il que la promesse se trouve en face ?
Le plus beau à venir ?
L'envie ailleurs ?
Pourquoi ce que nous avons fait disparaît de notre champ de vision ?
Pourquoi les promesses sont plus belles que les accomplissements ?
Et pourquoi tout ceci est complètement faux ?
Pourquoi jeter toujours un regard faux sur nos ambitions, notre disposition au monde, un désir faux sur ce qu'il reste encore à faire ?
Pourquoi croire ce chemin différent ?
Pourquoi succomber à la fausse musique du monde ?