Parce que c'est tellement drôle qu'il est difficile de croire qu'à un moment, ça ait pu être sérieux.
D'abord, il ne s'agissait pas de Song To The Siren, mais d'un titre intriguant chanté de manière chamanique par Springtime. Ça sonnait étrangement folklorique pour ne pas être un traditionnel celtique.
Après, la curiosité aidant, la pelote s'est détricotée, comme toujours...
... Vaille que vaille
Demain nous n'irons plus au travail !"
J'ai vu Thibault Derien. A Nantes. Au salon "L'art est aux nefs", sous les nefs des machines de l'île. On allait voir Tigran Hamasyan en soirée, j'ai proposé qu'on se promène sur l'île avant. Il faisait beau, c'était blindé de monde.
Et dans une des cellules bâchées (que c'est laid !) il y avait Thibault Derien, dont je vois le nom épinglé sous un tableau. Je le regarde : "Vous êtes Thibault Derien, le chanteur ?"
"Oui, enfin, c'était... il y a un moment".
... d'un paysage ?
Comme un éveil, assez inexplicable. J'ai marché, comme je le fais depuis plus de 45 ans, sur cette plage infinie. J'y ai retrouvé le même plaisir, lumières, odeurs, mouvements, fraîcheur..., les mêmes habitudes... Des vacances normales.
Mais pourtant, me tournant vers la dune, je découvre un paysage fragile, singulier, puissant.
Il ne faut jamais trouver un paysage simplement "normal". Il ne faut jamais s'habituer à la beauté.
Il ne faut pas s'habituer à être simplement là.
Il ne faut pas devenir le maître des lieux.
Quand je l'ai acheté, à peine renseigné, à peine intrigué, je ne pensais pas que ce livre serait aussi persistant. Tant de réflexions se bousculent encore, quelques mois après sa lecture, qu'il est évident qu'il fait déjà partie des lectures importantes de mon début d'année.
On essaie la playlist intégrée avec Invidious. Merci webmaster !
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